Le réseau routier est au pays, ce que sont les vaisseaux sanguins à l'organisme. Son mauvais état freine le développement du pays. Aidons l'Etat et l'AGEROUTE à entretenir, à sauvegarder et à développer ce patrimoine. Quelles que soient notre situation sociale, notre position politique, les routes sont notre bien commun, le chemin de notre prospérité et un héritage pour les générations futures.

Ne les détruisons pas par nos mauvais comportements ou notre incivisme!

La route : un bien commun à préserver

  • DESTRUCTION DE LA CHAUSSEE PAR LA POSE OU LE DEPLACEMENT DES RESEAUX DIVERS

La destruction non autorisée de la chaussée constitue un délit passible de poursuites judiciaires

  • LA DESTRUCTION DES FEUX TRICOLORES

Détruire les feux tricolores, c’est occasionner d’énormes embouteillages, causes de pertes économiques importantes

  • UTILISATION DES PANNEAUX DE SIGNALISATION A D’AUTRES FINS

Les panneaux de signalisation garantissent notre sécurité, préservons les

  • MAUVAISE UTILISATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Préserver les ouvrages d’assainissement, c’est préserver notre environnement immédiat et par conséquent notre propre santé.

  • CONSTRUCTION ANARCHIQUE DES DOS D’ANES

Respecter les normes de construction des dos d’ânes, c’est préserver ses véhicules et par conséquent économiser notre argent !!!

  • RESPECT DES FEUX TRICOLORES

Notre respect au volant des feux tricolores favorise la fluidité routière, des gains de temps et par conséquent la richesse économique.

  • EMPLACEMENT ANARCHIQUE DES PANNEAUX PUBLICITAIRES

La publicité c’est bon mais la sécurité routière est encore mieux

  • OCCUPATION ANARCHIQUE DU DOMAINE PUBLIC ROUTIER

Respecter la réglementation d’occupation du domaine public, C’est réduire l’insécurité routière

  • OCCUPATION ANARCHIQUE DU TROTTOIR

Occuper les trottoirs de manière anarchique, c’est créer des zones d’insécurité pour les piétons et les automobilistes !!!!!

  • LA DESTINATION DES TAXES PRELEVEES

Acheter du carburant, c’est contribuer au développement de son pays

La construction ou l’entretien d’une route revient très cher à l’Etat, donc aux contribuables que nous sommes.
Fort malheureusement, par nos attitudes et comportements, nous mettons à mal ce patrimoine routier, bien commun qui est le seul parti dans lequel se retrouvent toutes les sensibilités politiques et sociales.

Ensemble, entretenons les routes car elles sont les vaisseaux (veines et artères) du pays.

ETAT DU RESEAU ROUTIER

Le réseau en terre

Sur le réseau de routes en terre, les derniers relevés de dégradations effectués (IS de 1999) font apparaître les résultats suivants :

  • 15.000kms de routes en terre ne sont pas praticables. Elles font l’objet de 523 coupures sur 220 tronçons ;
  • 20.000kms de routes en terre sont fortement dégradés ( bourbiers, côtes glissantes et autres ponts critiques ) ;
  • la couche résiduelle de roulement et la largeur de la chaussée sont réduites ;
  • la vitesse moyenne observée est relativement limitée à 35kms/h ;
  • le niveau de service du réseau est en général très faible.

Le réseau revêtu

Les couches de roulement des routes bitumées sont conçues et réalisées pour résister à l’usure et à la fatigue sur une durée de vie de 15 ans. Or, certains tronçons qui représentent près de 75% du réseau revêtu (soit 4 875 kms) ont un âge qui varie entre 15 et 35 ans. Ces sections doivent donc nécessairement être renforcées.

Sur la base d’un coût moyen actuel de 150 millions le km, ces travaux de renforcement sont estimés à environ 731 milliards de F CFA.

En outre, sur l’ensemble du réseau indiqué, 2737 km ont franchi le seuil de dégradation tolérable (plus de 20 ans en général) et doivent de ce fait être sauvegardés immédiatement. Les axes les plus concernés sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.

Axes concernés Longueurs (km) Coûts en milliards de Francs CFA
Yamoussoukro-Bouaké 96 14,4
Toumodi – Oumé 65 9,75
Toumodi-Dimbokro 42 6,3
Agnibilékro – Bondoukou 140 21
Ananda – M’bahiakro 20 3
Ananda Bocanda 36 5,4
Ouéllé – Ananda 30 4,5
Bouaké-Katiola-Ferké – Ouangolodougou 276 41,4
La cotière 480 72
Hermankono – Divo 35 5,25
Bretelle d’Azaguié 11 1,65
Bretelle de Kossou 16 2,4
Bretelle de Taabo 24 3,6
Total 1 271 191

Les déficits cumulés d’entretien routier

Les dégradations des routes en terre et des voies bitumées, telles que décrites ci-dessus, résultent de l’état de vieillissement de la chaussée et des préjudices causés par les surcharges des camions. Mais ces dégradations sont surtout liées à l’insuffisance d’entretien périodique qui conduit à une destruction partielle ou totale des corps de chaussée sur d’importantes zones.
Les ressources nécessaires pour l’entretien de ce patrimoine routier, sont actuellement estimées, selon le CI-PAST, à environ 50 milliards de F CFA par an.

Un outil efficace de gestion dont dispose l'AGEROUTE

  • Les informations du système comprennent:
    • la définition du réseau
    • les procédures de collecte des données
    • le catalogue des données
    • l'organisation des tables de référencement
  • La définition du réseau routier: La définition du réseau routier s’appuie sur trois notions fondamentales, à savoir le sectionnement du réseau, la codification du réseau, le système de repérage des informations.
    • Le sectionnement du réseau routier
    • La codification du réseau routier
    • Le système de repérage
  • Les procédures de collecte des données :
    • L'acquisition des données générales
    • L'acquisition des données de trafic
    • l'acquisition des données surfaciques
    • L'acquisition des données structurelles
  • Le catalogue des données routières :
    • Le dictionnaire des données
    • La définition des tables
    • La codification des listes de choix

L'AGEROUTE se charge aussi de la gestion des feux tricolores

La régulation de la circulation routière serait un calvaire s'il n'existait pas de feux tricolores. Leur gestion compte au nombre des multiples missions de l'AGEROUTE qui veille à l’entretien, à la maintenance et à l’extension du réseau des feux tricolores sur le territoire ivoirien par le biais d'entreprises sélectionnés après appel d'offre.

Les premiers feux tricolores ont été installés en Côte d'Ivoire en 1962. Leur nombre à augmenté d'année en année. De 156 en 1988, ils sont passés à 220 en 1996 et à 247 en 1999. Le pays compte aujourd'hui plus de 457 carrefours équipés de feux tricolores.

L'AGEROUTE s'emploie, pour optimiser la gestion des feux tricolores, à l'élaboration de contrats pluriannuels de maintenance. Elle veille au renouvellement du matériel obsolète et à la réhabilitation des installations des carrefours sinistrés. Elle favorise aussi la compétitivité dans le secteur des feux par son ouverture à toutes les PME compétentes et régulièrement établies. L'AGEROUTE veille aussi à la protection des équipements par des dispositifs sur le terrain ainsi que par l’élaboration et l’adoption de textes de loi. Elle tient par ailleurs à une gestion plus performante des activités par une surveillance accrue des installations raccordées à un poste central muni d’un tableau synoptique. Il faut noter que, grâce à l'AGEROUTE, de plus en plus de carrefour sont désormais munis de feux dits intelligents.

 

Le réseau en terre

Sur le réseau de routes en terre, les derniers relevés de dégradations effectués (IS de 1999) font apparaître les résultats suivants :

  • 15.000kms de routes en terre ne sont pas praticables. Elles font l’objet de 523 coupures sur 220 tronçons ;
  • 20.000kms de routes en terre sont fortement dégradés ( bourbiers, côtes glissantes et autres ponts critiques ) ;
  • la couche résiduelle de roulement et la largeur de la chaussée sont réduites ;
  • la vitesse moyenne observée est relativement limitée à 35kms/h ;
  • le niveau de service du réseau est en général très faible.

Le réseau revêtu

Les couches de roulement des routes bitumées sont conçues et réalisées pour résister à l’usure et à la fatigue sur une durée de vie de 15 ans. Or, certains tronçons qui représentent près de 75% du réseau revêtu (soit 4 875 kms) ont un âge qui varie entre 15 et 35 ans. Ces sections doivent donc nécessairement être renforcées.

Sur la base d’un coût moyen actuel de 150 millions le km, ces travaux de renforcement sont estimés à environ 731 milliards de F CFA.

En outre, sur l’ensemble du réseau indiqué, 2737 km ont franchi le seuil de dégradation tolérable (plus de 20 ans en général) et doivent de ce fait être sauvegardés immédiatement. Les axes les plus concernés sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.

Axes concernés Longueurs (km) Coûts en milliards de Francs CFA
Yamoussoukro-Bouaké 96 14,4
Toumodi – Oumé 65 9,75
Toumodi-Dimbokro 42 6,3
Agnibilékro – Bondoukou 140 21
Ananda – M’bahiakro 20 3
Ananda Bocanda 36 5,4
Ouéllé – Ananda 30 4,5
Bouaké-Katiola-Ferké – Ouangolodougou 276 41,4
La cotière 480 72
Hermankono – Divo 35 5,25
Bretelle d’Azaguié 11 1,65
Bretelle de Kossou 16 2,4
Bretelle de Taabo 24 3,6
Total 1 271 191

Les déficits cumulés d’entretien routier

Les dégradations des routes en terre et des voies bitumées, telles que décrites ci-dessus, résultent de l’état de vieillissement de la chaussée et des préjudices causés par les surcharges des camions. Mais ces dégradations sont surtout liées à l’insuffisance d’entretien périodique qui conduit à une destruction partielle ou totale des corps de chaussée sur d’importantes zones.
Les ressources nécessaires pour l’entretien de ce patrimoine routier, sont actuellement estimées, selon le CI-PAST, à environ 50 milliards de F CFA par an.

L'AGEROUTE gère près de 82 mille kilomètres

L'ampleur de la tâche de l'AGEROUTE se devine aisément lorsque l'on sait qu'elle a en charge la gestion des 81 996 kilomètres de réseau routier ivoirien représentant 50% du réseau de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

7 500 kilomètres de routes sont bitumées dont 250 km d'autoroute; 4513 km de routes internationales et régionales (classe A); 1745 de routes départementales (classe B); 120 km de routes de Sous-préfectures et de villages (classe C).

A cela s'ajoutent 74 500 kilomètres de routes en terre réparties en 2 493 km de voies classe A; 6 526 km de voies classe B; 35 347 km de voies classe C; 31 117 km de voies classe D représentant des pistes rurales et agricoles.

Ce réseau comporte 20 320 ouvrages dont 16 800 passages busés; 570 ouvrages d'art; 1 900 dalots et 1 010 ouvrages provisoires.

17 bacs dont 12 à traille et 05 automoteurs sont aussi répertoriés. D'un point de vue global, ce réseau a une densité de 25 km pour 100 km2 . 96 % des chefs lieux de Préfectures sont reliés au bitume à l'exception de Mankono et Toulepleu. Enfin, toutes les Sous-préfectures sont accessibles par la route.

Il est important de préciser d'une part que depuis la mise en service de l'axe Singrobo-Yamoussoukro le linéaire autoroutier a changé passant de 136 km à 230 km et que, d'autre part, la classification susmentionnée est celle de la loi No 83-788 du 2 août 1983. Une nouvelle classification est en préparation à savoir A (pour les autoroutes), N (pour les nationales), CU (pour la communauté UEMOA), D (pour les départementales et les districts), U (routes urbaines ou communales), P (routes à usage privé).

Maître d'ouvrage
Maître d'ouvrage délégué

Sensibilisation

Le réseau routier est au pays, ce que sont les vaisseaux sanguins à l'organisme. Son mauvais état freine le développement du pays. Aidons l'Etat et l'AGEROUTE à entretenir, à sauvegarder et à développer ce patrimoine. Quelles que soient notre situation sociale, notre position politique, les routes sont...

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82000 Km

L'AGEROUTE, c'est la gestion de 82 000 Km de routes

5000 Milliards

Plus de 5 000 Milliards d'investissements

15 Millions

Plus de 15 Millions de bénéficiaires directs

90 %

Le réseau routier ivoirien représente 90% des échanges dans le domaine des transports

5 %

Le réseau routier ivoirien contribue à hauteur de 5 % dans le PIB